Favoris de l’Euro 2025 : les équipes pressenties pour la victoire

Jamais une tenante du titre n’a réussi à s’accrocher à sa couronne depuis 2012. Pourtant, les écarts de cotes entre les trois grandes nations en tête du classement des bookmakers flirtent avec le néant, donnant le ton d’une bataille où rien n’est écrit d’avance. À moins d’un an du grand rendez-vous, les sélectionneurs testent, innovent, rebrassent leurs cartes, et la hiérarchie se brouille, jour après jour.

La jeunesse prend le pouvoir : des joueuses à peine sorties de la catégorie U21 s’invitent déjà dans les discussions sur le Ballon d’Or 2025. À côté, les calendriers des qualifications pour la Coupe du Monde 2026 ou la Draft NBA viennent bousculer la routine, recentrant l’attention sur les nouveaux talents et les dynamiques qui se dessinent à grande vitesse.

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Quels sont les grands favoris de l’Euro 2025 ?

Le prochain EURO féminin s’annonce plus ouvert que jamais. Si l’on s’en tient aux pronostics, la France, l’Angleterre, l’Espagne et l’Allemagne avancent dans l’ombre, portées par des effectifs pléthoriques, une expérience collective affirmée et cette pression qui colle à la peau des grandes nations. Les bookmakers les placent en tête, mais rien n’est figé : la Suisse, pays organisateur, compte bien jouer les trouble-fête sur ses terres.

Regarder dans le rétroviseur invite à la prudence. L’Angleterre, sacrée en 2022, ne compte plus se contenter du simple statut d’outsider. La France, renouvelée dans son encadrement, capitalise sur une cohésion retrouvée et la fraîcheur de ses jeunes talents. L’Espagne, championne du monde en titre, s’appuie sur une génération dorée où la technique côtoie l’audace. L’Allemagne, habituée des sommets, reste un adversaire redoutable.

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Voici, en quelques mots, ce qui distingue les principaux prétendants à la victoire :

  • France : jeunesse bouillonnante, mental de compétitrices, staff expérimenté.
  • Angleterre : collectif huilé, sérénité dans les moments décisifs.
  • Espagne : maîtrise du jeu, individualités qui font la différence.
  • Allemagne : force du collectif, organisation quasi militaire, puissance dans les duels.
  • Suisse : outsider galvanisé par le soutien populaire, confiance retrouvée.

Derrière, la Suède, les Pays-Bas, la Norvège ou le Danemark guettent la faille. Les chiffres Opta et les tendances des paris sportifs varient à chaque rassemblement, preuve que l’incertitude règne à tous les étages. Cette phase de groupes ne laissera place à aucune erreur : chaque rencontre comptera, chaque succès pourra tout bouleverser et redessiner la course au titre de favori de l’Euro 2025.

Zoom sur les joueuses à suivre et les dynamiques qui pourraient tout changer

Les projecteurs européens sont braqués sur une poignée de joueuses clés. L’EURO féminin 2025 promet des duels de haut vol et des exploits individuels à la pelle. Aitana Bonmatí et Alexia Putellas incarnent l’élégance et la créativité espagnoles, capables de changer la physionomie d’une rencontre sur un geste, une inspiration ou une accélération fulgurante.

La Norvège fonde de grands espoirs sur Caroline Graham Hansen et Ada Hegerberg, duo d’attaque redouté pour leur technique, leur physique et leur sang-froid devant le but. Le Danemark, emmené par Pernille Harder, s’appuie sur l’expérience d’une buteuse qui ne lâche jamais rien et qui sait porter les siennes dans les matches couperets. Ewa Pajor côté Pologne, Jess Fishlock pour le Pays de Galles ou Tessa Wullaert pour la Belgique : chacune, dans son style, s’invite dans la course au premier trophée continental.

Mais les individualités ne dictent pas tout. L’influence des entraîneurs s’avère déterminante. Sarina Wiegman en Angleterre, Laurent Bonadei avec la France, Pia Sundhage pour la Suède : leurs choix tactiques, la gestion de leur groupe, la capacité à s’adapter aux imprévus pèsent lourd dans la balance. Les blessures qui surgissent, la gestion des temps forts et faibles, la pression du calendrier : autant de facteurs qui, au fil de la compétition, peuvent inverser le sort d’une saison ou écrire une nouvelle page d’histoire.

Joueur en duel lors d un match de football européen

Après l’Euro : quelles tendances pour le Ballon d’Or et les prochains rendez-vous sportifs majeurs ?

Le rideau tombera sur l’EURO féminin 2025 dans une atmosphère électrique, mais déjà, les regards se tourneront vers le Ballon d’Or. Ici, chaque performance pèsera lourd : une finale de haut niveau, une série de buts décisifs, un rôle clé dans l’organisation collective, chaque détail comptera pour figurer dans la liste des prétendantes. Aitana Bonmatí et Alexia Putellas, déjà couronnées, continuent de monopoliser l’attention. Caroline Graham Hansen, Pernille Harder et Ada Hegerberg poursuivent leur quête, chacune marquant les esprits par leur régularité et leur capacité à répondre présent dans les grands rendez-vous.

Du côté des bookmakers et des analystes comme Opta, l’heure est aux projections affinées. Statistiques individuelles, influence sur les matches à enjeu, constance sur l’ensemble de la saison : autant de critères scrutés pour départager des candidates désormais installées au sommet du football international. Une victoire collective en finale pourrait tout changer et redistribuer les cartes pour ce Ballon d’Or tant désiré.

Ce tournoi ne marque qu’une étape. Les jeux olympiques s’annoncent dès l’année suivante, suivis par une nouvelle campagne en ligue des champions et sa finale attendue. Les stars de l’EURO retrouveront l’élite mondiale, avec l’envie de prolonger leur domination européenne sur d’autres scènes. Difficile de savoir qui soulèvera le trophée, mais une chose est certaine : la course ne fait que commencer, et la prochaine page s’écrira plus vite qu’on ne le croit.