Scène // La Bête au Palais de Tokyo

Inspiré de la série "Bichos" de la peintre, sculptrice et psychothérapeute brésilienne Lygia Clark, la performance "La Bête" de Wagner Schwartz, chorégraphe, danseur et auteur, qui a suscité de très violentes réactions au Brésil à l’automne dernier (lire l'article d'El pais), se jouera du 6 au 8 avril au Palais de Tokyo à l’occasion du festival "Do Disturb". Un événement à la fois poétique, politique et social à ne pas manquer !

« L’œuvre consiste dans l’acte de faire l’œuvre même ;
vous et elle devenez indissociables » L. Clark.

 

Créée pour être manipulée, la série Bicho, plaques de métal poli unies et articulées par des charnières, de l’artiste brésilienne engage le spectateur à devenir agent de l’œuvre en modifiant les rapports spatiaux entre les plaques, créant ainsi un objet où s’imprime le mouvement de la pensée. Cette interaction chère à l’artiste, repense le rapport au public et offre aux  sculptures un nouvel espace de vie.

 

Avec sa performance La Bête, Wagner Schwartz s’inscrit dans la continuité de cette pensée et à l’instar de sa compatriote, prolonge la réflexion en impliquant son propre corps.

 

Seul sur scène, dans la plus grande nudité, Il  devient la bête et offre en dialogue un corps toujours préparé physiquement à ce que l’autre le touche.

 

Dans cet espace créatif  laissé au public, le performeur, attentif à ce qui se raconte lorsque l’on manipule son corps-sculpture, nous  invite à se questionner avec lui sur la place du créateur,  de l’œuvre d’art et du rapport au public.

 

Marie

 

La Bête, au Palais de Tokyo, Festival Do Disturb, 06/04 20h30,  07/04 17h45, 08/04 14h30, niveau 1 du Palais de Tokyo (l’ancienne salle de cinéma)
La Bête
Do Disturb
Article El País < J’ai été tué sur internet comme si j’étais un zombie de la série the walking dead >


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Marie Bationo - Auteur

Marie est éditrice et co-fondatrice de la revue Bancal.

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