Le bel été de Cesare Pavese (1949)

Ce roman initiatique a pour personnage central une jeune couturière de 16 ans, nommée Ginia, pleine de soif de découvertes et de joie de vivre. Le roman s’ouvre sur l’incipit célèbre, « À cette époque, c’était toujours fête », qui exprime la légèreté et la jeunesse incarnées par Ginia. Mais le livre ne se résume pas à cette apparente insouciance ; à travers les doutes et les questionnements de Ginia, il évoque la difficulté de vivre, d’aimer, de s’intégrer dans un milieu inconnu (ici le milieu artistique), de devenir adulte et indépendante.

Selon les termes mêmes de Pavese, il s’agit d’un roman « de découverte de la ville et de la société, d’enthousiasme juvénile et de passion déçue. »

La conscience de Zeno d’Italo Svevo (1923)

Ce roman psychologique est composé des réflexions de Zeno, paisible rentier de la Trieste austro-hongroise de la fin du XIXe siècle. À la demande de son psychanalyste, il essaie de retracer son passé et s’interroge sur sa vie, ses actes et leur motivation. Zeno est un anti-héros, empreint de doutes, de culpabilité et d’ironie, lucide et conscient de ses faiblesses et de son manque de volonté. Néanmoins cette introspection lui permettra d’examiner à fond sa conscience et, au bout du compte, de vivre en paix avec lui-même.

Ancestrale de Goliarda Sapienza (2013)

Les premiers écrits de l’autrice italienne, connue pour son chef-d’œuvre L’art de la joie, sont des poèmes. Composés dans les années cinquante, ces textes courts, parfois des haïkus, sans contexte, sans titre, sont imprégnés de mélancolie et de nostalgie. On y retrouve les thèmes chers à l’écrivaine : sa mère, le désir, la sensualité, la mort, la liberté. On y lit la douleur, la souffrance mais aussi la sérénité et la douceur dans l’étreinte d’un corps, dans l’amour, dans l’enfance.

La rédaction

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