My Buenos Aires

Rassemblant 65 artistes sur 4 générations autour de différents médiums : vidéos, sculptures, photos, tableaux, installations, créations sonores, l’exposition  My Buenos Aires présentée à La maison rouge, tisse  un émouvant patchwork  des ambiances  et sensations qui façonnent la ville.

Rassemblant 65 artistes sur 4 générations autour de différents médiums : vidéos, sculptures, photos, tableaux, installations, créations sonores, l’exposition  My Buenos Aires présentée à La maison rouge, tisse  un émouvant patchwork  des ambiances  et sensations qui façonnent la ville.

Au cours de la déambulation, voulue labyrinthique,  le visiteur se laisse rapidement  envahir  par une onde de sensations  qui s’infiltrent dans les  oreilles, happent le regard et mettent en branle l’imaginaire. Ce courant qui le traverse de la tête aux pieds est le véritable point névralgique  de cette exposition non-conventionnelle.  Pensée à la façon d’un rêve éveillé, les «fragments de la ville réelle » qui la composent «ainsi accolés les uns aux autres, finissent par faire basculer le quotidien dans la fiction» et déplacent  le visiteur  au cœur des ruelles de la capitale argentine.

mini_Copie_0005483_000_001_MarcDomagevuedeMyBuenosAires67399

My Buenos AIres

Dévoilant autant de facettes  de Buenos Aires que d’artistes présentés, l’exposition s’amuse à perdre le visiteur pour qu’il découvre et expérimente les contradictions, le  foisonnement,  l’incomparable mixité, le poids du passé, etc. qui animent la ville.

Visionner le déménagement d’Anna Gallardo, regarder les fenêtres ouvertes sur l’espace intime  de Marisa Rubio, l’orage de Leandro Elrich, ou encore  « l’inquiétante étrangeté » de Matias Duville,  c’est entamer une délicieuse  plongée « dans un univers de distorsion et d’hypertrophie propre au rêve ».

Convoquant Gaston Bachelard, Nicolas Bouvier et  Borges pour ne citer qu’eux, les commissaires d’exposition, Paula Aisemberg   et Albertine de Galbert, nous proposent une belle immersion dans celle que « Malraux définit comme la capitale d’un empire qui n’a jamais existé »  et malgré la gageure, c’est un pari  plutôt réussi !

Marie

My Buenos Aires
du 20 juin au 20 septembre 2015
La maison rouge
10 boulevard de la bastille
75012 Paris
http://www.lamaisonrouge.org/


Télécharger le PDF


Charlotte PALMA - Auteur

Description de Charlotte

Commentaires


Les champs marqués d'un * sont obligatoires.