Danse // Les mythes de métamorphose

"I lock the door upon myself" revisite les mythes de métamorphose à travers la mise en scène des figures féminines mythiques, puissantes, sensuelles ou inquiétantes et nous interroge sur ce que c’est d’être femme aujourd’hui.

En février dernier le théâtre de la Reine Blanche accueillait la compagnie Ahtenysti qui présentait I lock the door upon myself. Interprété par Maria Yannaros, ce solo est le troisième volet d’une trilogie qui revisite les mythes de métamorphose.

 

Face à l’apparition dans la pénombre d’une étrange silhouette aux longs cheveux dressés, affublée d’un voile et d’une clé, ce solo nous plonge d’emblée dans une atmosphère intimiste et chimérique. En jouant avec les états de corps, les rythmes et les accessoires, la danseuse – tour à tour sensuelle, mystérieuse, puissante ou vulnérable – fait apparaitre des portraits de femme qui éveillent l’imagination. Ces portraits évocateurs de figures mythiques nous interrogent sur les différentes facettes de la féminité. La clé et le voile, symboles du rapport à soi-même et aux autres questionnent les liens tissés… des liens qui nous enferment, nous libèrent ?

 

Dans ce solo, Maria Yannaros nous offre une danse profonde et sensible : dans chacune de ces métamorphoses le mouvement intérieur qui l’habite, la matière dont elle est constituée, semblent se transformer.

 

Ces images sensibles font résonner mille facettes en nous, et nous interpelle : quelle femme sommes-nous aujourd’hui ? Comment laissons-nous ces différentes facettes vivre en nous, s’exprimer, nous orienter ?

 

Cette pièce, interprétée par une danseuse talentueuse, est une invitation à un beau voyage intérieur.

 

Sandra

 

Pour connaître et suivre l’actualité de la compagnie : Compagnie Ahtenysti


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Revue Bancal - Auteur

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