Les ateliers d’écriture en prison sont un moyen pour les détenu.e.s de briser l’isolement, de créer du lien social, de mettre des mots sur leur vécu et leurs émotions. L’écriture est un véritable outil pour l’autonomie et la confiance. À cause du Covid, les interventions culturelles en prison sont à l’arrêt forcé depuis plus d’un an. Cette privation a eu des conséquences sur le bien-être et la santé des détenu.e.s.

Extrait de l’article Romancier et prisonnier volontaire. Ecrivain, René Fregni anime un atelier d’écriture aux Baumettes, Libération, juillet 2000*

« A tous, l’écriture est venue « comme un besoin ». « Un moyen de rester vivant », dit Jean-Jacques. « C’est un soleil », dit Salvator. La plupart partent pour dix, vingt ans dedans. « Ils me disent « la prison, on la voit 24 heures sur 24, sauf quand on écrit » », indique Fregni. Un temps, dans le groupe, on comptait Yves, seul depuis des années, personne au parloir, ni au courrier. Un matin, Yves s’est écrit une lettre, l’a donnée au maton qui la lui a rapportée le soir. « Ainsi, il s’est inventé une correspondance, il était dedans/dehors », ajoute René Fregni. »

Agissons pour que les ateliers puissent reprendre au plus vite.

Soutenez la diffusion de notre recueil de nouvelles « Saxifrages – fictions carcérales » dont les bénéfices serviront à financer des ateliers d’écriture en prison en participant à ce projet !

L’animatrice des ateliers, Valéry Meynadier, qui a signé la postface du livre, prévoit de travailler à partir du recueil et d’inviter les participant.e.s à écrire à leur tour des lettres s’inspirant des nouvelles du livre.

Lien pour participer :
https://fr.ulule.com/saxifrages-fictions-carcerales

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*https://www.liberation.fr/societe/2000/07/03/romancier-et-prisonnier-volontaire_331872/

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