Ses vêtements larges à la mode disaient qu’il n’avait pas fini de grandir, il continuait en eux, il prenait son temps, il n’était plus à l’étroit, un vrai petit gars en devenir…

Aujourd’hui, je tricote dans les larmes, il est mort, assassiné.

La prison c’est comme d’attraper une maladie incurable, une fois sortie, elle continue se déroule comme un cercle vicieux autour de toi, t’en sors plus. La remise en liberté, c’est de l’art. Redevenir libre demande du temps, beaucoup de temps & de l’affection, un toit & des soins, beaucoup de soins… Tu n’as rien eu de tout ça. Vingt ans & des lucioles, tué par UN de la taule qui t’en voulait, qui t’a retrouvé.

Je ne m’habitue pas à ta mort, des jours où je ne la supporte plus.

Je fais quoi ?

Valéry Meynadier, 7 avril 2023

Lire les brèves de la semaine :

B<3rêve de jour // Je t'aime

(Brève) de jour // Le pays en cendres

(B)r&ve de jour // Quand je rêve

(B)rêZe de jour // Bouffée d’angénuité

Télécharger le PDF