Le sommeil, de la race des Dieux, s’en est allé, c’en est fini de nous, il court, il court par-delà les frontières, haletant, horrifié, ce qu’il voit le rend fou…

Cependant, pris de pitié rageuse, il rebrousse chemin, à rebrousse-rêves & sur nos paupières de sacrifices, il épèle un nom, un seul nom…

& je prends un train que je n’aurais jamais du prendre. Le train du brouillard – passe encore.

Valéry Meynadier, 27 avril 2023

Lire les brèves de la semaine :

(B)r~êve de jour // Les mangeurs d’asticots

(B)rêze de jour // Sous ma langue

?B?rêve de jour // Le post-it

(B)r♥ve // L’odeur des figues la nuit

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