Atelier d’écriture // La danse de la solitude

Notre 3e atelier d'écriture corporelle animé par Valéry Meynadier, autrice et art-thérapeute, a eu lieu en mars sur le thème de la danse et du mouvement. Au programme, le danseur Israel Galván, le philosophe Georges Didi Huberman, Pina Bausch, le bégaiement et les émotions !

Valéry Meynadier, autrice, art-thérapeute et psychoboxeuse, affiche une longue et riche expérience d’ateliers pour des publics variés. Au cours de ses ateliers, Valéry transmet les savoir-faire littéraires et révèle la créativité de chacun grâce à son approche d’écriture corporelle, mêlant le plaisir des mots aux sensations physiques.

 

Thèmes 

Valéry commence son atelier en citant le livre de Georges Didi-Huberman Le danseur des solitudes sur le grand danseur espagnol de flamenco Israel Galvàn dans lequel il explique que ce dernier bégaie légèrement, qu’il danse comme il parle et que sa danse est l’envers de sa parole.

Valéry nous demande ensuite de penser à Agnès Lassale, professeure d’espagnol, passionnée de danse, tuée par l’un de ses élèves, et d’imaginer son mari dansant devant son cercueil sur un air de Nat King Cole.

Enfin, apparaît la chorégraphe allemande Pina Bausch : « Il y a aussi des moments où les mots nous manquent, […] Alors commence la danse. »

 

Consignes d’écriture

Pour retrouver l’étymologie du mot émotion (du latin motio : « action de mouvoir, mouvement, trouble »), il faudra produire un texte fort en émotions.

Les participants devront bégayer comme Israel Galvàn, faire preuve d’une ponctuation cascadéenne et introduire quelques gros mots à la manière de Louis-Ferdinand Céline.

Pour la lecture, faire danser nos pieds, nus ou avec des chaussures, pour exprimer les émotions et ponctuer le rythme du texte.

 

Textes des participants

(Cliquer sur l’image à gauche ou sur le flipbook à droite)

La danse de la solitude2

 

 


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Revue Bancal - Auteur

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